lundi 21 septembre 2015

Les blondes

Emily Schultz

Traduit de l'anglais par Eric Fontaine
Titre original "The Blondes" (2012)

Le rat conte (quatrième de couverture)
Pour la pauvre Hazel Hayes, les choses commencent à mal tourner lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte, une gracieuseté de son professeur d'université, marié et maintenant loin d'elle. Elle vient d'emménager à Manhattan et a de la difficulté à trouver ses repères. Et tout ça à quelques heures de l'apocalypse... Des attaques meurtrières, que rien ne semble relier, se multiplient aux quatre coins de la ville. Il faut se rendre à l'évidence : une épidémie frappe les blondes, qu'elles soient hôtesses de l'air, agentes immobilières ou patronnes d'entreprise, et les transforme en tueuses sanguinaires. Cherchant à fuir la ville en proie à la panique, Hazel entreprend la traversée d'une Amérique paralysée par le fléau blond, épopée au cours de laquelle elle trouvera une alliée inattendue. 

Editions Asphalte, 2014
ISBN : 978-2-918767-50-3







Le rat dit 
 "Le mot shampooing est indien. C'est du hindi" m'a dit Jaichan. Il m'a expliqué qu'à l'origine, ça désignait le massage du cuir chevelu avec des huiles, mais que lorsque la pratique s'était répandue en Grande-Bretagne, le sens du mot avait évolué jusqu'à inclure le lavage des cheveux au moyen d'eau savonnée et d'herbes (page 169)

Larissa et moi essayions de redevenir amies, des amies adultes, dans la même ville, par opposition à des amies du lycée. Nous nous étions perdues de vue, durant nos premières années à l'université. Nous étions désormais des connaissances qui ne se racontaient pas leurs aventures sexuelles, qui n'avouaient pas qu'elles étaient déprimées ou avaient l'impression de devenir folles. Au lieu de cela, nous nous appelions pour nous plaindre des transports en commun, nous brunchions ou nous allions dîner au restaurant, nous allions voir des concerts ou des expos (page 170)

Le rat dote
 Sur le quatrième de couverture on nous parlait des thèmes abordés tels que l'image de la beauté, de la maternité.Voilà des sujets qui ne peuvent que passionner une mère de famille blonde telle que moi. Mais j'ai malheureusement trouvé ces sujets juste effleurés alors que le roman pouvait très bien s'y prêter. Il en est de même pour des sujets tels que le traitement des pandémies par les états, la place des personnes à risque et la façon dont elles sont traitées, l'amitié, l'amour.
Le roman est écrit comme un thriller mais à un rythme trop lent pour vraiment nous emporter dans l'envie d'en savoir plus. Je n'ai d’ailleurs pas vraiment su où classer ce livre dans mes libellés, comme polar (mais il aurait fallu que la critique de la société aie été plus acerbe, et plus fouillée) ou comme roman (c'est ce choix que j'ai finalement pris).
Cette pandémie qui frappe les blondes aurait pu donner naissance à un roman au rythme haletant où notre héroïne devait faire face à un réel danger, mais cette histoire de zombie n'apparait en réalité qu'en léger arrière plan qui justifie tout ce qui arrive à Hazel.
Malgré que j'ai pris plaisir à lire ce roman, je pense qu'il est un peu passé à côté de ce qu'il aurait pu être. Dommage
Un petit brie

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