vendredi 21 novembre 2014

Extrêmement fort et incroyablement près

Jonathan Safran Foer

traduit de l'anglais (États-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso 
Titre original : Extremely Loud and Incredibly Close

Couverture Extrêmement fort et incroyablement prèsLe rat conte

Oskar Schel, jeune surdoué de 9 ans, perds son père dans les attentas du 11 septembre. Ayant l'habitude que son père lui concocte des énigmes, il est persuadé que son père lui a laissé un message. C'est en cherchant ce message qu'il tombe sur une clé. Persuadé que cette clé résoudra le mystère de la disparition de son père, il sillonne New York à la recherche de la serrure que cette clé ouvre.

Editions de l'olivier, 2006
ISBN :  9782879294810
 Poche, 2007
ISBN : 9782757825839



Le rat dit 

 "J'aime voir des gens réunis, c'est peut-être tout bête, mais que puis-je dire, j'aime voir des gens courir l'un vers l'autre, j'aime leurs embrassades et leurs larmes, j'aime l'impatience,les histoires que les bouches ne peuvent raconter assez vite, les oreilles qui ne sont pas assez grandes, les yeux qui ne peuvent absorber d'un coup tous les changements, j'aime les étreintes, les retrouvailles, quand quelqu'un cesse enfin de leur manquer."

"Je me demandais, pour la première fois de ma vie, si la vie valait tout ce travail que c'est de vivre. Qu'y avait-il exactement qui en valait la peine? Qu'y a t-il de si horrible à être mort pour toujours, et à ne rien sentir, à ne pas même rêver? Qu'y a t-il de si formidable à sentir et à rêver?"

Le rat dote 

Un livre pas comme les autres. Différentes histoires s'entrecroisent (celles des grands parents juste avant et durant la guerre), celle d'Oskar, celle des lettres de son grand-père muet ainsi que les mots qu'il griffonne dans ses cahiers, celle de sa grand-mère. Chaque histoire étant racontée avec une mise en page différente, ceci pour nous aidé (enfin je suppose) à identifier le personnage qui parle.
J'ai trouvé le sujet intéressant et au départ ce petit garçon de 9 ans très attachant. Il a beau être très intelligent, il n'arrive pas à accepter la mort de son père, et n'arrive pas à en parler avec son entourage. Sa relation avec sa grand-mère et sa mère m'ont semblé très étrange, et très vite cette mère qui laisse courir son fils de 9 ans dans tout New York seul, et qui lui laisse utiliser comme il veut sa carte de crédit m'a déplu et m'a semblé fort peu réaliste.
A part cela j'ai été un peu déçue de la fin. Dommage d'avoir mis tant d'effort dans tant d'histoires parallèles pour une pareille fin.
Un gouda, à lire pour l’exercice : les différents styles, les photos, les inventions d'Oskar, ... et surtout le gentil voisin, et la mise en page

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